Contiendrait les CR des intervenants, invités de l’association pour présenter une analyse technique approfondie du développement des transports, les tendances actuelles en matière de déplacement, personnes et marchandises et leurs relations avec le développement d’un territoire.

Les travaux d’aménagement des quais tirent à leur fin.
Plusieurs membres du CA de l’AUGAD ont pu, à l’invitation des responsables des travaux de la SNCF,
constater la mise en service des ascenseurs qui vont permettre, enfin, après plus de 10 ans de demandes constantes,
un accès aisé au quai n°2 par les personnes à mobilité réduite et tous ceux qui avaient des difficultés avec leurs lourds bagages.

 

Michel Dupart Président en exercice de l’AUGAD qui a participé à ces luttes témoigne de sa satisfaction :

 

Le responsable de la SNCF Antoine Alexandre, Directeur du projet,  témoigne et rend compte
des difficultés qu’il a fallu surmonter dans la conduite du chantier pour, finalement, en faire une réussite.

 

Profitant de cette bonne nouvelle, l’AUGAD et son Président offrent leurs meilleurs vœux pour l’année 2018 aux adhérents
et plus largement à tous les usagers des transports collectifs.
La gare des Arcs-Draguignan est enfin équipée d’ascenseurs.
Continuons à unir nos forces pour obtenir des résultats : transports adaptés à nos besoins et à l’heure !

Venez nombreux nous soutenir à l’occasion de notre Assemblée Générale qui se tiendra le samedi 7 avril à 10h.
Nous ferons le point sur nos nouvelles priorités, au service des usagers.
L’accès est ouvert à tous publics, seuls les adhérents à jour de cotisation peuvent participer aux votes.

Les candidatures aux Conseil d’Administration sont fortement souhaitées,
vous pouvez les faire connaitre à notre adresse mail  contactaugad « at » gmail.com

(le @ de l’adresse est remplacé dans cet article par « at » pour éviter les spams)

Un utilisateur, membre du CA de l’AUGAD témoigne:
Comment un voyage en train qui devait me conduire de la Gare des Arcs-Draguignan jusqu’à Bayonne le 10 septembre à 18h07
– avec deux correspondances, Marseille puis Toulouse – m’a finalement laissé en rade en gare de Pau à 21h07 à 114 Km,
obligeant ma famille à venir me chercher en voiture.
Sans mon initiative, personnelle, j’aurais même passé la nuit à Bordeaux !

Voici le déroulé de mon «expédition» : pour participer à un rassemblement d’anciens élèves de mon école, de quelques jours au bord de l’océan atlantique, j’avais à traverser, seul, la France d’est en ouest aller-retour.
J’ai préféré choisir un déplacement en train plutôt que de passer deux jours seul à conduire ma voiture sur un aussi long parcours. Cette option me conduirait à destination dans le même délai, en toute tranquillité, en pouvant « utiliser » ce temps pour lire et ce, pour un prix très compétitif, ce qui ne gâche rien.

  • Au départ des Arcs le TGV 6814 est annoncé avec un léger retard (5mn) qui ne pose pas de problème pour la correspondance de 16 mn à Marseille assurée avec l’Intercités 4756 départ 10h18;
  • Alors que j’étais bien installé à ma place, rassuré sur la suite du voyage, le chef de train nous annonce que le conducteur a détecté une anomalie sur la motrice ; quelques instants après il nous annonce qu’il faut changer de locomotive et que cela prendra 1 heure ! Déception et déjà je commence à m’inquiéter de ma correspondance à Toulouse qui prévoyait initialement un délai de 20 mn qui, avant ce retard, était largement suffisant pour assurer mon changement;
  • Le changement de motrice prend effectivement 1 heure et je me demande comment va se terminer mon voyage avec un « tronçon » Toulouse Bayonne compromis. Je ne suis pas encore trop inquiet, persuadé que d’autres trains à des horaires plus tardifs doivent assurer cette déserte et qu’à défaut je pourrais rejoindre Bordeaux, qui est la destination finale de cet intercités et où j’espère trouver une correspondance Bordeaux-Bayonne, ligne que je suppose très fréquentée. Je me replonge dans mes lectures et rêveries;
  • Nous arrivons donc à Montpellier avec 1H de retard. C’est là que les choses vont se compliquer en effet, au moment de repartir, le chef de train nous prévient : un incendie au bord des voies demande l’intervention des pompiers puis des équipes techniques de la SNCF afin de vérifier le bon état des dispositifs de sécurité. Temps estimé des opérations 1H qui s’ajoutent au retard pris au départ de Marseille nous en sommes donc maintenant à 2H.
    Je commence à m’inquiéter très sérieusement du bon aboutissement de mon voyage et me demande si le choix du train comme moyen de transport était le bon…
  • Alors que nous approchions de l’heure espérée de départ, nouvelle annonce : d’autres incendies obligent à de nouvelles interventions dont la durée estimée est de 2H supplémentaires ! Là je n’ai plus d’espoir d’atteindre Bayonne même avec un retard de 4H minimum.
    Je préviens par SMS la personne qui devait me prendre en charge en gare de Bayonne à 18h07 en voiture pour les derniers 20 Km jusqu’au lieu d’hébergement prévu pour la nuit.
    Des colis « repas » nous sont distribués pour patienter.
  • A l’heure annoncée, avec même un petit quart d’heure environ d’avance, l’intercités reprend sa course vers Toulouse où nous arriverons vers 18h soit avec presque 4 heures de retard.
  • Le chef de train nous prévient que le personnel SNCF passera parmi nous pour relever les destinations finales des passagers et préparer les plans de transport alternatifs. Ce qui fût fait.
    Au fur et à mesure de l’avancée du voyage, les correspondances sont annoncées
  • Arrivant à Carcassonne, tout prés de Toulouse donc, rien n’est prévu pour Bayonne ! je m’inquiète de la suite de mon voyage. Je rejoins le contrôleur, bien sûr à l’autre bout du train (pourquoi n’est-il pas au centre de la rame pour être au plus près de tous les passagers ?). Il m’informe qu’aucune correspondance n’étant possible, nous nous adresserons à l’accueil et le personnel de la gare de Toulouse nous prendra en charge pour nous héberger à l’hôtel pour la nuit.
  • J’apprends qu’il existe une correspondance pour Lourdes, en direction de Bayonne, avec un TER au départ de Toulouse Matabiau vers 18H30
  • A l’arrivée à Toulouse aux environs de 18H, je me précipite, compte tenu du faible temps disponible, vers le service accueil, mal signalé mais vers lequel 2 employés de la SNCF ont pu m’orienter. Bien sûr les files d’attente au bureau (qui s’appelle d’ailleurs « information » et non « accueil » comme annoncé) sont impressionnantes, le panneau d’affichage annonce un TER terminus Gare de Pau, départ 18H30 !
  • Quand mon tour arrive (vers 18H15) je demande à la préposée la prise en charge pour une nuit d’hôtel annoncée dans le train. Là le ciel me tombe sur la tête car elle m’informe que ce n’est pas possible à Toulouse et que c’est Bordeaux qui serait capable de s’occuper de moi et des autres passagers. Nous aurions dû rester dans le train direction le terminus Bordeaux ! Mais il y a un autre train qui part dans quelques minutes.
  • Je demande alors pourquoi on ne nous propose pas de nous rapprocher de Bayonne avec le TER et de prévoir un (ou des bus) pour terminer le voyage et satisfaire ainsi (avec retard) le « contrat ». C’est une fin de non recevoir qui m’est opposée, tandis que le temps court.
  • Un jeune couple dont l’un était attendu sur Bayonne à la première heure pour une embauche est désespéré. Je n’ai pas su la suite.
  • Je décide donc, de ma propre initiative, de « profiter » du TER direction Pau, sachant qu’un membre de ma famille pourra venir m’y recueillir et m’amener à Urt , près de Bayonne qui était ma destination finale.
  • J’arrive à prendre place dans un TER bondé (en ce Dimanche soir, de nombreux adolescents rejoignent leurs Collèges et Lycées), il arrivera à Pau à l’heure soit 21H07.
  • Ma famille m’attendait, nous étions à destination à 22h30 environ.

Epilogue :
Le retard étant supérieur à 4 heures le billet m’a été entièrement remboursé, sans discussion.

Comme une voiture a été nécessaire pour terminer le voyage, j’ai envisagé demander le remboursement des frais de l’aller retour soit 2 x 100 Km + 15,80 € de péages, beaucoup moins coûteux que la nuit d’hôtel à laquelle j’avais « droit » à Bordeaux.
J’avais commencé à préparer le réclamation dont j’imaginais qu’elle ouvrirait un litige compliqué à faire aboutir. Pris par d’autres priorités je n’ai pas poursuivi.

Avec cet article je libère mes regrets d’avoir renoncé. Alors que la SNCF nous donne l’occasion de nous interroger sur sa maitrise des opérations, j’apporte mon expérience personnelle au débat: la cause première de cette « épopée » est le retard initial au départ de Marseille qui, s’il n’avait pas eu lieu, nous aurait évité de tomber de Charybde en Scylla. Je suis en effet persuadé que l’intercités serait, à Montpellier, passé avant l’incendie. D’où 3 questions qui restent posés:

  1. Comment se fait-il que la vérification, suffisante, de la motrice n’a pas eu lieu avant la mise à quai ?
  2. Pourquoi a-t-il fallu une heure entière pour changer de motrice ?
  3. Enfin, pourquoi, le retard total de 4H au départ de Montpellier connu à 14H environ, un plan alternatif prévoyant l’arrivée sur Pau vers 21H soit  7H plus tard en « profitant » du TER (en le renforçant éventuellement puisqu’il était constitué d’une seule rame de capacité limitée) n’a-t-il pas été exploité pour mettre en place le nombre de cars nécessaires pour compléter le parcours sur Bayonne, à défaut même de prolonger la mission du TER jusqu’à Bayonne un peu comme un intercités « de secours» ?

Les travaux d’aménagement des accès au quai n° 2 pour les personnes à mobilité réduite ainsi que les personnes âgées ou lourdement chargées sont en voie d’aboutissement: la mise en service des ascenseurs devrait intervenir avant la fin de l’année 2017, les 4 abris installés, les revêtements enfin lissés.
Les membres du CA de l’AUGAD se félicitent de l’aboutissement heureux d’une lutte tenace menée depuis de très nombreuses années.
Nous espérons que les usagers de notre gare apprécieront et que cela les incitera à nous rejoindre et nous renforcer pour les nouveaux combats.

Pour mieux définir nos priorités d’action pour les prochaines années, les avis des usagers sur la qualité des « services » nous sont précieux
afin de consolider notre perception des axes d’amélioration possibles et choisir ceux qui sont le plus souhaitables.

Merci de prendre un peu de votre temps pour renseigner ce rapide questionnaire et nous le faire parvenir :
– par mail à l’adresse     contactaugad@gmail.com
– par courrier à notre adresse postale   BP 16 – 83460 Les Arcs sur Argens 

Par avance nous vous remercions de votre participation.

Pour l’accès au questionnaire utiliser les liens ci-après :
pour l’imprimer format PDF    :
https://www.augad.fr/wp-content/uploads/2017/10/b71006-AUGAD-Questionnaire-mail.pdf

pour le renseigner format Word  :
https://www.augad.fr/wp-content/uploads/2017/10/b71006-AUGAD-Questionnaire-mail.doc

 

Suite à nos interventions répétées, le Président de la CAD, Olivier Audibert-Troin, député du Var, a adressé un courrier au Secrétaire d’ État aux transports le 18 mai 2016 pour attirer son attention sur l’aménagement des quais systématiquement retardé. Une réponse a été reçue le 12 septembre.
Vous trouverez ci-après de cet échange de courriers.  b60912 Secrétaire etat transport Président CAD 2 b60912 Secrétaire etat transport Président CAD 3

b60912 Secrétaire etat transport Président CAD 1

Nous avons été informés d’un courrier de réponse de Guillaume PEPY, Président de la SNCF,  adressé à Christian ESTROSI, Président de la Région PACA, suite aux récentes assises des transports.En voici la teneur :

Les membres du CA de l’AUGAD ont été invités par le responsable transports de la CAD à visiter le chantier qui venait de s’ouvrir début décembre 2016
en présence du responsable des transports de la Région et du chef de chantier de la SNCF.
Ils ont pu nous commenter l’organisation des travaux et nous ont expliqué les contraintes dont ils ont dû tenir compte,
notamment l’exigence du maintien des services tout au long de cette phase transitoire.

Le chantier, d’un montant de 4 000 000 €, se déroulera en 2 phases jusqu’au 3 octobre 2017

b61214 Travaux Gare des Arcs 1

Les accès seront modifiés dans  cette période selon le schéma suivant

b61214 Travaux gare des Arcs 2

Ci après un bref reportage réalisé  » sur le vif »

Prochain rendez vous mi avril à la fin de la première phase.

Faites-nous part de vos observations sur contactaugad@gmail.com

Plusieurs membres du Conseil d’Administration de l’AUGAD se sont déplacés, à l’invitation de la CAD ( Communauté d’Agglomération Dracénoise), à la gare des Arcs pour une visite commentée du chantier qui vient de s’ouvrir. Ces travaux vont transformer considérablement les conditions d’usage de notre Gare.

Voilà de très nombreuses années que l’AUGAD milite pour qu’un dispositif pratique permette d’atteindre le quai n° 2 sans la véritable épreuve – et le réel danger- que représente le passage souterrain, tellement critiqué.

L’installation d’un escalier mécanique semblant difficile avec les contraintes de la configuration actuelle, c’est un ascenseur qui est prévu dans le cadre de ces travaux, d’une capacité raisonnable de 8 personnes ; il sera réservé aux personnes ayant de réelles difficultés à se déplacer et pourra être utilisé aussi bien par les personnes âgées que les personnes avec de lourds bagages ou les mères de famille avec des poussettes.

D’autres aménagements sont prévus qui vont améliorer notre vie quotidienne, notamment :

  • Rehaussement et nivellement des quais, lissage des surfaces afin de faciliter l’usage des bagages à roulettes
  • Renouvellement complet des abris, augmentation de leur capacités sur une plus grande longueurLes travaux devraient préserver et renforcer l’harmonie esthétique avec le bâtiment principal de la Gare, qui a, lui-même, fait l’objet d’importants travaux de rénovation dans un passé récent.

Ces travaux dureront presque une année complète : du 23 novembre 2016 au 03 octobre 2017. Très importants, ils mobilisent un budget global de 4 000 000 € financé par la Région 42%, le Conseil Général du Var 19%, la CAD 6% , et, finalement SNCF Réseau 33%.

Ces travaux seront réalisés en plusieurs phases tout en maintenant le service ferroviaire quotidien.

Malgré les efforts d’organisation des travaux, il est certain que les usagers subiront une gène dans cette période transitoire, Il ne peut en être autrement. Nous devons simplement l’accepter dans la perspective claire d’une réelle mutation prochaine de notre Gare.

L’AUGAD continuera sa mission de défense des usagers en recueillant les observations et les suggestions d’amélioration à l’adresse habituelle : contactaugad@gmail.com

Nous aurons l’occasion de détailler ce programme à l’occasion de l’Assemblée Générale qui se tiendra aux Arcs le samedi 11 février 2017 à 10 H, venez nombreux nous soutenir.

Les représentants de l’ AUGAD ont rencontré le Président de la CAD pour rappeler les priorités des usagers de la Gare des Aras – Draguignan

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Vous trouverez ci après le compte rendu, rédigé par notre trésorier Albert Debrachy, de la réunion tenue avec, notamment, le responsable des transports de la Région et les responsables de la SNCF.

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Fédération Nationale  des

Associations  d’Usagers  des  transports

 

Association agréée de consommateurs

 

Toulon, le 6 décembre 2011

 

 

Monsieur

Paul MOURIER

Préfet du VAR

Boulevard du 112è Régiment d’Artillerie

                                                     

83070  TOULON CEDEX

 

 

Objet : LGV PACA : une nouvelle vision pour un nouveau projet

 

Pièce jointe : Rapport intitulé «Concevoir la LGV PACA dans une optique d’aménagement du territoire »

 

 

Monsieur le Préfet,

 

 

Suite aux nombreuses manifestations ayant émaillé la seconde phase de la concertation sur le projet LGV PACA, vous avez décidé le 24 novembre dernier d’interrompre cette concertation. Dès le lendemain les Ministres Kosciusko-Morizet et Mariani ont demandé à RFF de revoir sa copie et de prolonger les études jusqu’à l’été 2012 afin d’entraîner l’adhésion des riverains et populations concernées, ce dont nous nous félicitons, car nous avions demandé avec d’autres la prolongation de cette concertation. 

Nous tenons d’abord à souligner qu’on aurait pu éviter toute cette ébullition si, à la fin du dernier COTER, vous aviez écouté plusieurs des membres de cette assemblée qui vous demandaient de retirer de la concertation certains fuseaux impactant le vignoble de Bandol, comme vous veniez de la décider pour les scénarios comportant la gare nouvelle à l’est de l’agglomération toulonnaise. Malheureusement le mal est fait et plusieurs associations varoises, membres ou non de ce COTER, ont décidé de faire bloc pour sauver ce projet, qu’elles jugent indispensable pour l’avenir de notre département et de notre région.

Elles se sont donc regroupées autour de la FNAUT pour rédiger un memorandum que nous vous remettons officiellement aujourd’hui, et dont voici les grandes lignes.

1) Tout d’abord il a été perdu de vue par le maître d’ouvrage que ce projet, assez improprement appelé LGV PACA, ne concernait pas seulement la grande vitesse mais aussi et surtout les services régionaux et locaux du quotidien assurés par les TER. L’essentiel de la concertation qui vient de se dérouler a porté sur l’insertion d’une ligne à grande vitesse entre Marseille et Nice, et les aménagements du réseau pour développer dans le futur ces services TER n’ont presque jamais été évoqués. Il est temps à notre avis d’inverser les priorités : le développement des TER doit devenir l’objectif principal du projet et ce dernier doit être rebaptisé, par exemple « nouvelles infrastructures ferroviaires PACA ». Dans ce contexte RFF doit s’attacher à planifier les travaux nécessaires pour aboutir aux dessertes

 

 

 

TER prévues dans les schémas réticulaires de 2023 et 2040, et dans notre département  ceux-ci ne manquent pas. Nous les détaillons dans le rapport ci-joint, et nous demandons que le prochain COPIL décide que, dans le cadre de ce projet, leur financement soit inclus dans le prochain Contrat de Projet Etat Région, ce qui constituera un signe fort en direction des opposants au projet actuel qui tous réclament plus de TER ;

2) En corollaire il convient à notre avis d’abandonner le concept de très grande vitesse pour la ligne nouvelle à construire. Les vitesses moyennes de certains fuseaux présentés à la concertation atteignaient 330 km/h (fuseau E4 Pierrefeu – Les Arcs) ce qui n’est pas raisonnable et a contribué à entraîner la levée de bouclier que nous avons constaté. Il faut que RFF arrête de nous proposer un « avion sur rails » ; ce n’est pas de cela dont a besoin notre région. En outre l’infrastructure à créer doit respecter les directives du ministre Borloo, c’est-à-dire utiliser autant que faire se peut les emprises ferroviaires existantes, en particulier dans la traversée des agglomérations et pour l’implantation des gares. C’est particulièrement vrai à Toulon, mais aussi à Cannes avec les emprises de La Bocca, et nous rajouterons aux emprises ferroviaires les autres couloirs de nuisance, comme les autoroutes existantes qui pourraient être sur certains tronçons longées par la ligne nouvelle et sur d’autres (vallée de l’Huveaune) l’accueillir en viaduc en encorbellement comme cela se pratique au Japon. Outre les économies de construction et d’exploitation réalisées en abaissant les vitesses maximales, cela permettrait également de faire passer certains trains de fret sur tout ou partie de cette infrastructure, permettant ainsi un transfert modal bien nécessaire de la route vers le rail ;

3) Enfin, pour entraîner l’adhésion de ceux qui refusent ce projet car d’après eux il ne générera que des nuisances en traversant notre département sans le desservir, il faut innover. Nous proposons donc que la ligne nouvelle privilégie l’aménagement du territoire tout en assurant un maillage optimal du réseau. L’aménagement du territoire en prévoyant, outre les gares nouvelles déjà actées à Marseille, Toulon, Est Var, Ouest Alpes Maritimes et Nice Saint Augustin, la construction de nouvelles haltes qui seraient desservies, non pas par les TAGV nationaux et internationaux, mais par des super TER roulant à 200/250 km/h et empruntant la ligne nouvelle de manière cadencée toutes les heures, permettant une desserte fine de notre région. En première analyse de telles haltes pourraient être implantées à Marseille Euroméditerranée, Signes, Carnoules et Sophia Antipolis. Le maillage du réseau, avec la multiplication des raccordements entre les lignes actuelles et la nouvelle ligne, y compris avec les lignes en antenne à voie unique comme Hyères – La Pauline (ce qui permettrait par exemple de créer des TER Hyères – Brignoles), Les Arcs – Draguignan, Cannes – Grasse et Nice – Breil. L’exemple à suivre ici est celui des italiens avec leur Diretissima Rome – Florence, première LGV mise en construction en Europe, qui comprend pas moins de dix interconnexions avec la ligne classique sur les 237 km de son parcours.

Nous vous serions reconnaissant, conformément à la Charte de la concertation, de transmettre une copie de ce document à tous les membres du COPIL, du COTER 83 et des groupes de travail géographiques et thématiques afin qu’ils puissent en prendre connaissance.

Vous en remerciant par avance, veuillez croire, Monsieur le Préfet, à l’assurance de notre considération distinguée.

 

Philippe CRETIN                                  

Président de la FNAUT PACA