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Actualité Var

dimanche 04 octobre 2009

Le TGV à trop grande vitesse zappe la gare des Arcs

Un TGV qui zappe une gare entre Paris et Nice, aux Arcs en l’occurrence… Dans ce cas, les réactions se déclinent tel un triptyque : ceux qui s’en gaussent, les voyageurs qui grognent et la SNCF qui gamberge…

 

Et ne se glorifie évidemment pas de ce genre d’incident « exceptionnel », tel que le qualifiaient, hier, les personnels d’astreinte. Cela explique d’ailleurs que cet impair ferroviaire, survenu lundi dernier, ait finalement pris les rails de notre agence seulement hier en fin de journée, par le truchement d’un voyageur plutôt conciliant.

Arrêt improvisé

Général à la retraite de son état et demeurant à Draguignan, le haut gradé a néanmoins justifié sa bonne humeur par « l’excellente conduite de la SNCF » dans cette affaire.

Bonne conduite, il faut le dire vite, TGV oblige, puisque le conducteur de la rame 6 177 censée faire halte à 18 h 09 aux Arcs, aura certainement à s’expliquer de son… égarement.

Il demeure que passé la station espérée, la SNCF s’est efforcée de raccrocher les wagons dans les meilleurs délais. Et a ainsi improvisé un arrêt dans la gare suivante. Saint-Raphaël-Valescure en l’espèce.

« Sur le quai, nous avons été très bien accueillis par le chef de gare. Mais le pauvre, qui n’y était pour rien, a été pris d’assaut par des usagers sous tension. Il a fini par se fâcher un peu », témoigne le général qui voyageait en compagnie de son épouse. « Il demeure que dans les dix minutes qui ont suivi, une annonce vocale présentait ses sincères excuses au nom de la SNCF et nous invitait à prendre le TER de 18 h 52 – un peu en retard – pour regagner Les Arcs. Ce que nous avons fait. »

« Là, le chef de gare et son personnel, tout à fait charmants, nous ont remis les formulaires ad hoc à adresser au service clientèle de l’entreprise. Gageons qu’il fera un « geste commercial »…»

Boulette exceptionnelle

Du côté de la SNCF, en l’absence des cadres ayant eu à connaître de ce bémol, on s’est contenté hier de confirmer l’incident, sans en préciser l’origine. Mais en affirmant qu’il s’agissait là d’une boulette, comme il n’en survient qu’une fois tous les 29 février. Accordons donc un enterrement de première classe au dossier, sans pour autant pardonner les « hic » qui trahissent la séculaire réputation de ponctualité de la SNCF.

À preuve, le témoignage de notre général : « À l’aller, notre TGV avait une heure de retard. Je repars mardi par le même train, gageons qu’il fera un sans-faute cette fois… »

Au fait, l’histoire ne dit pas ce que l’on a fait des voyageurs qui attendaient leur motrice à grande vitesse aux Arcs. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont repris à leur compte l’image éculée des chemins de fer : telles les vaches, ils l’ont regardé passer. En ruminant qui plus est.

P. J.

Var-Matin

 

 

 

 

Paris, le 7 octobre 2009

 

Madame,

 

La SNCF a parfois du mal à résoudre des problèmes d’accès aux quais de gare ; ainsi aux Arcs-Draguignan. Mais la difficulté est symbolique d’une certaine lourdeur générale d’organisation et du manque de réaction rapide aux desiderata des clients. L’image de votre entreprise s’en ressent.

 

Le problème est, certes, mineur mais il handicape fort les voyageurs pour Toulon, Marseille, Bordeaux, Paris, Bruxelles et autres, à la gare des Arcs-Draguignan. L’accès au quai n°2 ne peut se faire que par des escaliers très raides avec en tout une quarantaine de marches.

 

C’est pourquoi je me permets de vous signaler ce petit sujet pour votre magazine que je lis avec attention et intérêt.

 

Je sais que la SNCF fait des efforts en faveur des personnes à mobilité réduite suite à la directive européenne. En revanche l’entreprise ignore les voyageurs âgés, fatigués, jeunes mais lourdement chargés, malades mais contraints de voyager avec bagages.

Que penser, pour finir, aux

femmes enceintes avec poussettes.

 

Elle ignore également

que depuis des années,

les bagages ont des roulettes !

 

Ce qui change tout, lorsque les escaliers sont pourvus d’une petite glissière comme dans les gares chinoises…ou à Vierzon.

 

Tous les arguments que l’ont m’a opposés verbalement :

 

– danger pour les enfants qui voudraient y user leur fond de culotte ou patiner à sec ;

– étroitesse des escaliers existant (ce qui n’est pas le cas des Arcs, il font bien trois mètres de large) ;

– attentisme dans le perspective d’une rénovation complète de la gare et argument massue de la nouvelle ligne TGV

 

ne sont que faux-fuyants au regard de la modicité de l’installation (une glissière métallique de 30 cm de large comme à Vierzon sur les 5 mètres de chacune des quatre volées des deux escaliers, soit 6 m2 de tôle simple à fixer et n’engageant pas l’avenir financier de l’établissement).

 

J’ai écrit, voici les lettres. Une seule réponse de la directrice de la COM de Marseille, les opérationnels en revanche ne se sont pas manifestés, du chef de gare, au responsable de l’agence des opérations gare de Marseille.

 

Vous êtes un recours car le sujet est général et concerne le confort des passagers auquel la SNCF se déclare attachée (Gares en mouvement, voyage-plaisir etc.), la manutention des bagages individuels dans les gares comme leur rangement à bord de trains.

 

Les gares ont hérité de leurs origines au XIXème siècle d’une culture des passages souterrains pas toujours faciles à adapter aux notions modernes du confort mais au moins faut-il poser le problème et accepter des solutions simples et immédiates lorsqu’elles existent.

 

Voyez, comme modèle d’incommodité à Paris, la photo de l’escalier menant de l’arrêt des bus à la plateforme de la gare de Lyon, pourtant le plus court trajet.

 

Pourquoi pas une enquête de votre part sur la modernisation des accès et l’avis des clients de la SNCF.

 

J’ai découvert a posteriori l’existence d’une association des usagers de la gare des Arcs (documents joints) aussi persévérante que peu écoutée.

 

Comprenez notre incompréhension devant l’incapacité d’une grande entreprise française et internationale à régler d’aussi petits problèmes intelligemment.

 

En vous remerciant de votre attention, croyez, Madame, à l’assurance de ma meilleure considération.

 

 

 

 

 

                              Pierre Fourneret

  Inspecteur général de l’administration honoraire

 

 

Madame Laurence Vignon

Directrice de la rédaction TGV magazine

146 RUE DU FBG POISSONNIÈRE

75010  PARIS

 

Bonjour je viens de lire le journal var matin d’aujourd’hui et j’ai appris  que le conducteur du TGV 6177 a tout simplement oublié de s’arrêter aux Arcs Draguignan ce lundi 28 septembre 2009 à 18h09 les voyageurs ont dû emprunter à leur arrivée à St Raphael le ICTER 17494 de 18h52 et sont descendus aux ARCS DRAGUIGNAN à 19h07 soit 1h de retard!!!!! c’est un scandale !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Déjà que c’est la misère pour  avoir des TGV qui s’arrêtent chez nous alors s’ils oublient de s’arrêter je sais pas ou on va.  Ras  le bol de la SNCF!!!!!!!!!!!!!!!! ollivier