SNCF: presque toutes les AG reconduisent la grève en Rhône-Alpes
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(AFP) –
Il y a 19 heures
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LYON — Presque toutes les assemblées générales de cheminots réunies lundi dans les zones de Lyon et Chambéry ont voté la reconduction de la grève à la SNCF, a-t-on appris auprès de sources syndicales lundi, alors que quelques AG étaient toujours en cours en milieu d’après-midi.
> A la direction régionale de Lyon, la « grande majorité » des assemblées générales est terminée et elles ont toutes voté la reconduction de la grève, a indiqué la CGT, sans souhaiter préciser le nombre de ces AG ni la participation. Seules deux ou trois AG étaient encore en cours en milieu d’après-midi, selon la même source.
> A la gare de Lyon-Perrache par exemple, sur près de 200 contrôleurs et conducteurs réunis en AG, 175 ont voté pour la poursuite du mouvement, contre 15 votes blancs et quatre favorables à la reprise du travail, a constaté un photographe de l’AFP.
> Les cheminots ont demandé à leurs délégués de démissionner de leur mandat au sein de la CGT, reprochant au syndicat de s’orienter trop rapidement vers une reprise du travail au niveau national.
> A Chambéry, toutes les assemblées générales ont reconduit la grève jusqu’à mardi matin, selon un délégué CGT.
> A Dijon, quatre assemblées générales réunissant au total 250 à 300 personnes ont voté la reconduction. Une dernière AG devait se prononcer en fin d’après-midi, a-t-on précisé de même source
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http://lci.tf1.fr/economie/social/2010-04/sncf-avant-la-table-ronde-les-noyaux-durs-du-conflit-ne-lachent-5822859.html
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SNCF: avant la table ronde, les noyaux durs du conflit ne lâchent rien
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Par TF1 News (Avec agence),
le 19 avril 2010 à 22h07, mis à jour le 19 avril 2010 à 23:21
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En Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes, les cheminots ont reconduit la grève pour mardi, à l’approche de la table ronde nationale de mercredi, alors qu’ailleurs la suspension est peu à peu votée, comme en Languedoc-Roussillon.
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Lentement mais sûrement, le mouvement social qui secoue la SNCF  perd du terrain. Excepté en Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes, les deux derniers noyaux durs du conflit, où les cheminots ont reconduit la grève pour mardi, à l’approche de la table ronde nationale de mercredi, alors qu’ailleurs la suspension est peu à peu votée, comme en Languedoc-Roussillon.
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Pour son 14e jour, la grève à la SNCF touchera encore le TGV sud-est (9 trains sur 10 annoncés), les liaisons province-province (six trains sur 10 assurés), Intercités (81% assurés), Corail et Téoz (77%) et le trafic régional (80% mais en partie par des autocars). Des perturbations sont aussi signalées sur le réseau
Transilien  en Ile-de-France. Mais dans la plupart des régions en grève ces derniers jours, la suspension a été votée, notamment en Languedoc-Roussillon et à Dijon, a indiqué lundi soir le responsable de la CGT-cheminots . « On va vers une suspension de la grève, pour la CGT en tous cas », avait-il déclaré lundi matin. « La reprise a été votée là où les discussions régionales produisent des résultats » (nombre de conducteurs formés, maintien de conducteurs en réserve en cas d’absence inopinée, etc.). « Là où ça bloque, c’est pour le fret », a-t-il ajouté.
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Chiffres en baisse
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Sud-Rail réclamait toujours des négociations nationales, ce que refuse la SNCF, après avoir appelé dimanche à « amplifier » le mouvement. « C’est une surenchère complètement stérile », a estimé Guillaume Pepy , qui martèle vouloir en finir avec les négociations sous la pression de la grève. Localement, le contenu des discussions ne convainc pas forcément, surtout après presque deux semaines de grève. « On demande l’arrêt des restructurations et une véritable politique de l’emploi », a déclaré Christophe Marre, délégué syndical CGT en Midi-Pyrénées. Suppressions de postes, parcours professionnels, avenir du fret sont au centre des préoccupations de beaucoup de cheminots, mais seuls la CGT et Sud-Rail ont appelé à la grève depuis le 6 avril. Selon Guillaume Pepy, le coût du conflit -le plus long depuis celui sur la réforme des régimes spéciaux en 2007- s’élèverait à une centaine de millions d’euros. Le Pdg avait avancé le chiffre de 20 millions d’euros par jour au début de la grève. Sur les 100 millions, 30 millions sont des pertes pour le transport de marchandises.
> La baisse d’une mobilisation s’est amorcée ce week-end avec la reprise votée en Limousin, à Paris-Nord, par les contrôleurs de Toulon et les conducteurs d’Avignon, qui rejoignaient en Paca ceux de Nice et de Marseille. Vendredi, des assemblées générales en Auvergne avaient déjà suspendu le mouvement. La
SNCF a néanmoins comptabilisé lundi à la mi-journée 28,49% de grévistes chez les contrôleurs, 32,67% chez les conducteurs, et 3,97% pour l’ensemble des cheminots, des chiffres en légère baisse par rapport à vendredi. La fin de la grève à la SNCF est d’autant plus attendue que beaucoup de voyageurs, privés de liaisons aériennes à cause du volcan islandais, doivent se reporter sur le train.
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Par TF1 News (Avec agence) le 19 avril 2010 à 22:07
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http://www.liberation.fr/economie/0101631161-greve-sncf-didier-le-reste-cgt-pris-a-contre-pied-par-sa-base
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ÉCONOMIE 20/04/2010 À 00H00
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Grève SNCF : Didier Le Reste (CGT) pris à contre-pied par sa base
> La force des ondes a ses limites. Après avoir annoncé hier matin sur RMC que le mouvement social à la SNCF s’orientait «vers la suspension de la grève, pour la CGT en tout cas», le leader cegétiste des cheminots, Didier Le Reste, a été en partie démenti dans l’après-midi par la ….

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